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UNE MAUVAISE JOURNEE

Vendredi 13 juillet 2012
Aujourd'hui, journée rando.
La mauvaise journée commence à 7h, lorsque nous prenons le combi de 13 places appelé ici "Collectif" qui va de Huaraz à Llupa puis éventuellement il poursuit à Pitec moyennant un supplément. Dans ce type de transport on paye en descendant.
Nous sommes les premiers à monter. Le chauffeur nous dit qu'il nous prendra 10 sols/personne soit 5 pour la première partie et 5 de supplément pour Pitec.
Archi bondé on pars.
A Llupa, pratiquement tous sont descendus. Les autres passagers descendent bientôt. Nous restons seuls dans le véhicule avec le chauffeur, en pleine montagne sur une piste défoncée. Pas une habitation ni personne en vue... Le chauffeur s'arrête et nous dit ; Pour Pitec se sera 50 sols pour les deux.
On s'étonne et il nous sort un tas d'argument sur l'état de la piste etc...
On envisage bien de descendre, mais ou aller ? Nous ne savons même pas si nous sommes dans la bonne direction !
Ça discutaille, on fini par accepter de payer 40 Sols, soit le double que prévu.
Ce n'est pas pour la somme que nous sommes contrariés mais pour le principe car 40 Sols correspond à environ 13 Euros.
On arrive à Pitec ! En fait un lieu-dit ou il n'y a pas de maison. Juste un départ de randonnée.
On attaque enfin notre parcours qui débute à 3800 mètres d'altitude. L'objectif est de grimper jusqu'à une lagune.
Ça grimpe dur. On a un peu de mal à respirer mais on avance.
Un premier passage délicat. Un amoncellement de roches pas facile à franchir, mais on passe.
Ça grimpe encore et encore...
On arrive enfin face à une parois très raide. On s'y attaque mais cela devient presque de l'escalade.
Un premier passage périlleux est franchi grâce à un câble fixé dans la roche. Voila que çà continue avec un autre passage câblé plus compliqué.
Je (Antoine) suis devant et Maria suit en râlant sur la difficulté.
Il ne reste plus long de passage à franchir.
Très honnêtement, nous pouvons aller au bout, mais je commence à penser au retour, quand il faudra re-franchir cet obstacle en descente. Et je commence à penser que si nous devons nous blesser ici, notre voyage serait fini !!!!
Je sais que nous serons frustrés et déçus si on ne va pas au bout de ce que nous avions prévu mais ne vaut-il pas mieux nous donner toutes les chance de finir ce magnifique voyage au prix de quelques échecs ou déceptions ?
C'est décidé, je dis à Maria : On fait demi tour !!
Comme prévu, la descente est difficile, mais bon, en grande partie sur les fesses on se retrouve en bas de cette difficulté.
Celle qui était le premier obstacle est du coup aussi passé sur les fesses...
Le reste du chemin est pénible, à la foi à cause de la descente et des cailloux qui jonchent le chemin et plus encore à cause de cette mauvaise journée.
Après, 8 heures de marche, nous voici de retour à la civilisation. Il ne reste plus qu'à attendre un collectif qui nous ramène à Huaraz.
On attend pas, il arrive de suite... Bondé, de bondé !!!
La plupart des passagers sont des jeunes Français rentrant également de randonnée.
Les humains et les sacs sont empilés. Impossible de savoir combien de personnes sont entassés la dedans. Maria trouve un bout de banquette et du coup j'arrive à m'asseoir sur ses genoux.
Infernal. Combien de temps on passe ainsi ? On en sait rien, mais c'est long.
Maria râle, "Je n'en peux plus, tu es trop lourd". Impossible de permuter, on ne peux pas bouger d'un poil.
Enfin, les deux passagers assis à l'avant descendent et le chauffeur nous fait passer à leurs places.
Le voyage se terminera dans de meilleure conditions.
A l'arrivée, on paye 10 Sols.
Une bien mauvaise journée... Arnaqués de bon matin. Frustrés de ne pas avoir réalisé ce que nous avions prévu et pour finir épuisés!!!

Samedi 14 juillet 2012.
Longue nuit de récupération et réveil pénible.
Aujourd'hui repos, mais on reste avec notre idée de trek de 3 ou 4 jours.
Après nos déboires de la veille on se dit que nous devrions nous renseigner sur le coût d'un guide pour 4 jours. Ce sera forcément cher, mais bon, on avisera après infos.
Nous voici en fin de matinée sur l'avenue principale... Et non, ce n'est pas une blague. On entend de la musique et voila encore un défilé costumé.
A croire qu'ils aiment ça, ici.
Les costumes sont plus élaborés que ceux de la veille. Le niveau est plus élevé.
On se renseigne... On célèbre l'anniversaire de la création de la ville.
On apprécie les danses, les musiques et les belles jeunes filles et on file voir une agence de voyage.
Une dame sympa nous reçois, elle parle Français. C'est une Belge.
On lui explique nôtre projet de rando bien précis: LE SANTA CRUZ. Un parcours de trois à quatre jours dans un Parc National avec nuits sous tentes. Gros problème, selon les services du parc, il faut obligatoirement être accompagné d'un guide.
Réponse de la dame : Balivernes ! C'est vrai que c'est le règlement, mais personne ne l'applique !!! Vous n'avez qu'a faire comme presque tout le monde, allez-y seuls. Si vous voulez un guide, je vous en fourni un, mais ce n'est pas nécessaire.
En plus, elle nous donne tout un tas d'informations sur le point de départ, le parcours, comment s'y rendre sans se faire arnaquer, etc.
On remercie chaleureusement et c'est décidé, demain on y vas.
Voila une agence de voyage qui est censé vendre des services et qui nous donne tous les tuyaux pour ne rien acheter...
Il est midi, on se rend au marché car dans ces pays, c'est la que l'on mange le moins cher et des plats populaires.
En Equateurs, nous y étions habitués mais au Pérou, c'est la première fois.
Des dizaines de stands proposent à manger. On commence par regarder... Pas de touristes, que des autochtones. Certains stands n'ont personne, d'autres sont bondés. On en choisit un complet. On attend un peu et deux places se libèrent.
Les gens nous dévisagent. Ils doivent se demander ce que des gringos viennent faire ici !
Au menu, une soupe bien grasse aux abats de volailles. Deuxième plat, pour moi, des pâtes en sauce et du poulet. Maria, une truite, du riz et des légumes. Sur les tables, des pichets d'une boisson jaune et des fruit qui flottent au dessus. On hésite, on attend de voir si les gens se servent pour y gouter... C'est bon.
La coutume du pays est que quand on ne finit pas son repas, on demande un sac plastic pour amener chez soi le surplus.
Moi j'ai tout mangé et me voila bien calé. Maria n'a pas fini son plat mais n'a pas demandé de sac.
Au fait, ici le menu nous a couté 1,25 Euros chaque (Vous avez bien lu : UN, VIRGULE VINGT CINQ EUROS).
Dans l'après midi nous prenons nos billets de cars pour le lendemain.On fait les courses pour les quatre jours de rando et en fin d'après midi on se laisse tenter par une marchande ambulante qui vend de gros chourros farcis de crème à 0,15 €. C'était très bon.

Nos affaires sont prêtes, vêtements chauds, la tente et le matériel de couchage et bien sur gamèle et la bouffe. Il fera certainement très froid les nuits car nous serons à un peu moins de 5000 mètres d'altitude. Pour rappel, notre Mont Blanc ne fait que 4800 mètres...

Dans la soirée, un message de la jeune fille de LIMA qui nous à invité. Elle attend notre heure d'arrivée pour venir nous chercher et elle nous précise que notre chambre est prête. Ce sera le 20/07...